Wooflash en médecine : renforcer le lien entre cours et examen

🎓 L’expérience du Professeur Ortega Deballon avec Wooflash

Parmi les nombreux défis que le monde de l’enseignement supérieur doit relever se trouve celui de la création d’un lien continu avec les étudiant·es.
Car un constat s’impose : entre le temps passé à suivre le cours d’un professeur et l’examen, les étudiant·es restent souvent livré·es à eux-mêmes.

Une situation qui peut avoir des conséquences sur la motivation, le bien-être et la réussite.
Dans ce contexte, nous avons échangé avec le Professeur Ortega Deballon, Professeur de médecine à l’UFR des Sciences de Santé de l’Université de Bourgogne, sur l’utilité d’un outil comme Wooflash.

💡 Pourquoi utiliser Wooflash ?

P.O.D. : J’ai découvert Wooflash au printemps 2020 dans le cadre d’une formation Wooclap.
Wooflash nous a proposé un partenariat avec l’Université de Bourgogne : nous testions Wooflash et faisions des retours sur l’utilisation que nous en faisions.
J’utilise donc Wooflash depuis septembre avec mes étudiants.

Dans l’UFR, il y a au total 5 000 étudiant·es en sciences de santé, et j’enseigne dans toutes les années de médecine sauf en première année — ce qui fait un total de 2 000 étudiant·es !

💻 Comment utiliser Wooflash dans un cours à distance ?

P.O.D. : J’utilise Wooflash pour vérifier que certains acquis de base sont connus, pour faire quelques exercices d’entraînement, et pour pousser mes étudiants à aller plus loin.

Mes cours ont lieu sur Microsoft Teams, et nous utilisons d’autres outils comme Wooclap, Wooflash et Moodle pour vérifier que les étudiants étudient dans le bon sens.

J’ai beaucoup utilisé Wooflash avec les étudiant·es de deuxième et de sixième année qui préparent les ECN (Épreuves classantes nationales), dont le classement final leur permet de choisir leur spécialité pour l’internat (chirurgie, radiologie, etc.).

Pour les étudiant·es de deuxième année — en pédagogie inversée — Wooflash sert à vérifier les acquis.
Pour ceux de sixième année, je crée des QCM semblables à ceux trouvés à l’examen.

🌟 Les avantages de Wooflash

P.O.D. : Les étudiants de deuxième année adhèrent très bien à Wooflash et ont même demandé plus de cours !
Ils sont jeunes, curieux et ouverts à la nouveauté. Wooflash leur permet de garder le lien avec l’enseignant et de se sentir rassurés en s’entraînant sur la plateforme

Selon le Professeur Ortega Deballon, les principaux atouts de Wooflash reposent sur trois éléments essentiels : la diversité des types de questions, la flexibilité d’apprentissage et la création d’un véritable lien avec les étudiant·es. Il apprécie particulièrement le fait que la plateforme ne se limite pas aux QCM classiques. Grâce à des formats variés comme les appariements ou les activités Trouver sur image , très adaptées à l’enseignement de la médecine, Wooflash permet d’aborder les notions de manière plus complète et visuelle.

Les étudiant·es peuvent s’exercer librement, quand ils le souhaitent et autant de fois qu’ils le veulent, tout en bénéficiant du feedback de leur enseignant après chaque réponse. Cette interaction ajoute une réelle valeur pédagogique au dispositif. Pour le Professeur Ortega Deballon, Wooflash contribue aussi à maintenir le lien entre l’enseignant et l’étudiant·e : il aide à éviter le sentiment d’isolement et crée un espace d’échanges entre le moment où le cours est délivré et celui où les connaissances sont évaluées. Cet accompagnement continu lui permet de clarifier certaines notions, de revenir sur des points importants et d’approfondir la compréhension, ce qui renforce à la fois la dimension pédagogique et relationnelle de l’apprentissage.

🧭 Mieux repenser le rôle de l’enseignant

Enseignant passionné par son métier, le Professeur Ortega Deballon considère que les outils découverts ces dernières années — tels que Wooflash, Wooclap ou Microsoft Teams — ont profondément transformé sa manière d’enseigner. Ils lui ont permis de redéfinir son rôle dans un sens plus favorable à la réussite des étudiant·es, en plaçant davantage l’accent sur l’accompagnement et la diversité des approches pédagogiques.

Selon lui, ces outils encouragent une véritable diversification des formes d’enseignement, ce qui constitue en soi une source de motivation pour les apprenant·es. Ils ouvrent la voie à de nouvelles pratiques et invitent à repenser la relation entre l’enseignant et l’étudiant·e, en la rendant plus interactive, plus continue et plus centrée sur les besoins de chacun.