Comment Wooclap renforce l’engagement des apprenants au CLPS

Comment aider des apprenants parfois réticents à reprendre confiance avec le numérique ? C’est le défi quotidien de Marie Brouard, formatrice au CLPS, un organisme de formation breton qui accompagne des publics variés dans la montée en compétences.

Et pour y parvenir, elle a trouvé un allié précieux : Wooclap.

L’enjeu est de taille : beaucoup de stagiaires du CLPS suivent des parcours de préparation au numérique ou de remise à niveau, souvent après un rapport difficile avec les outils digitaux. Pour ces apprenants, il ne suffit pas d’apprendre : il faut retrouver le goût d’apprendre. Et c’est là que Wooclap entre en scène, comme un levier d’engagement des apprenants.

1. Un outil ludique pour lever les appréhensions

Quand elle évoque Wooclap, Marie Brouard commence par trois mots simples : ludique, interactif, numérique.

Trois adjectifs qui résument parfaitement l’expérience vécue au CLPS.

Avec ses groupes de prépa-clés numériques, Marie accompagne des stagiaires souvent peu à l’aise avec les ordinateurs ou Internet.

Dans ce contexte, la simplicité de l’outil fait toute la différence : pas besoin d’installation complexe, ni de compétences techniques avancées. Une connexion et un code suffisent.

Les activités Wooclap deviennent alors un terrain d’exploration rassurant : les apprenants peuvent participer, se tromper, recommencer, sans peur du jugement.

L’anonymat joue ici un rôle clé. Les participants osent répondre, même lorsqu’ils ne sont pas sûrs d’eux, ce qui favorise la confiance et la participation.

L’apprentissage devient ainsi un jeu collectif, où la peur de l’erreur cède la place à la curiosité.

Et pour des stagiaires parfois éloignés de l’école ou du numérique, c’est déjà une petite victoire.

2. Diversifier les modalités pour un apprentissage actif

Au-delà de la dimension ludique, Wooclap permet à Marie d’introduire des modalités pédagogiques modernes et variées.

Du nuage de mots au QCM, en passant par les sondages ou les images interactives, chaque activité stimule une forme différente d’attention et de mémoire.

Marie insiste sur l’intérêt de cette diversité :

Cette richesse offre un double bénéfice. Côté formateur·rice, elle permet de garder l’attention du groupe et d’adapter le rythme de la séance.

Côté apprenant·e, elle favorise une participation plus active et sensorielle : on lit, on clique, on débat.

💡 L’apprentissage actif — ou active learning — repose justement sur ces interactions régulières qui ancrent les connaissances.

De nombreuses études confirment son efficacité : selon The Learning Agency Lab, les apprenants retiennent jusqu’à 90 % de ce qu’ils pratiquent activement, contre 10 % lors d’un simple exposé.

En intégrant Wooclap dans ses séances, Marie transforme donc la formation en expérience vivante et collective, où chacun apprend aussi des autres.

3. Du quiz au débat : l’engagement au cœur de la séance

L’un des exemples les plus parlants part d’un quiz… sur Brad Pitt.

Oui, vous avez bien lu.

Lors d’un module consacré à la sécurité sur Internet, Marie et ses stagiaires ont analysé une escroquerie où une femme avait été trompée par de fausses photos de Brad Pitt générées par IA.

Le quiz Wooclap « Lequel est le vrai Brad Pitt ? » a immédiatement captivé le groupe.

Derrière l’anecdote amusante se cache une démarche pédagogique profonde : créer de la connexion émotionnelle et du sens.

Les discussions qui suivent chaque question deviennent des moments d’échanges authentiques, où chacun partage son expérience numérique, ses doutes, ses astuces.

C’est exactement ce que Wooclap rend possible : une co-construction du savoir, bien au-delà du quiz initial.

Marie le résume ainsi :

Loin de l’image du test stressant, la séance devient un espace d’expression collective. Et l’engagement des apprenants s’en trouve naturellement renforcé.

4. Une mise en œuvre simple, malgré quelques défis

Car lorsque Wooclap est utilisé, les retours sont unanimes : c’est clair, simple et agréable.

Même pour les apprenants peu à l’aise avec la lecture ou l’écriture, l’outil reste accessible et inclusif.

Pour Marie, le secret réside dans la posture du formateur : rassurer, encourager, valoriser la participation plutôt que la performance.

5. Redonner le plaisir d’apprendre grâce à l’interactivité

Au fond, ce que montre l’expérience du CLPS, c’est que l’engagement des apprenants ne se décrète pas : il se cultive. Et Wooclap agit ici comme un catalyseur.

En rendant l’apprentissage plus vivant, plus interactif et plus horizontal, l’outil aide à restaurer le plaisir d’apprendre ensemble. C’est une véritable passerelle entre le numérique et l’humain.

Pour Marie Brouard, chaque quiz est l’occasion de reconnecter les stagiaires au monde digital, mais aussi à leur propre confiance en eux. Car participer à une activité numérique réussie, c’est déjà une victoire personnelle et une étape vers l’autonomie.

Et au-delà du CLPS, cette approche résonne dans tout le secteur de la formation professionnelle : comment outiller les formateurs pour qu’ils deviennent, eux aussi, des animateurs d’engagement ?

Le numérique comme levier d’inclusion

L’expérience de Marie Brouard illustre avec justesse la mission de Wooclap : rendre l’apprentissage plus interactif, inclusif et engageant. Qu’il s’agisse d’une préparation au numérique, d’une formation professionnelle ou d’un cours en présentiel, l’outil s’adapte à chaque contexte et surtout, à chaque apprenant.

Parce que derrière chaque clic, il y a un sourire, une idée partagée, un pas de plus vers la confiance.

Et c’est bien là que se joue l’essentiel.