Demo de Wooclap : boostez l’impact de vos programmes de formation
Rejoignez-nous ce mardi ou ce jeudi pour une démo groupée !
19.09.2025 • 4 minutes
Dans l’enseignement supérieur, chaque enseignant fait face au même constat : aussi brillants et motivés soient-ils, les étudiants peinent souvent à retenir durablement le contenu dense de leurs cours. En biologie cellulaire, par exemple, il faut assimiler en quelques semaines un vocabulaire technique, des concepts complexes et des processus parfois abstraits. Résultat : beaucoup d’étudiants procrastinent, révisent à la dernière minute et se heurtent à la célèbre courbe de l’oubli.
Pourtant, une donnée attire l’attention : à l’Université de Lille, les étudiants qui utilisent Wooflash obtiennent en moyenne +1,3 point de plus aux examens que ceux qui ne l’utilisent pas. Une différence qui peut sembler minime, mais qui devient décisive quand la frontière entre échec et réussite est si fine.
Comment alors soutenir la révision et l’apprentissage de manière plus efficace, tout en respectant les contraintes de temps et les habitudes des étudiants ?
C’est la question que s’est posée Jean-François Bodart, professeur des universités en biologie cellulaire et du développement, également responsable de l’innovation pédagogique à l’Université de Lille. Lors d’un WooTalks, il a partagé son retour d’expérience sur l’usage de Wooflash, un outil pensé pour aider les étudiants à apprendre activement et réviser plus efficacement.
Les cours de biologie dispensés à l’Université de Lille ne manquent pas de richesse. En deuxième année, les étudiants découvrent l’embryogenèse animale précoce, tandis qu’en troisième année, ils abordent la transgenèse animale et végétale. Dans les deux cas, le problème est le même : une densité terminologique et conceptuelle impressionnante, que les étudiants doivent mémoriser rapidement.
Comme le souligne Jean-François Bodart, cette difficulté revient souvent dans les retours des étudiants : Il y a un vocabulaire spécifique, surtout en embryologie. Et en très peu de temps, ils doivent le retenir.
La difficulté est accentuée par les comportements d’apprentissage bien connus : procrastination, révisions concentrées juste avant les examens, apprentissage linéaire plutôt que progressif. C’est exactement ce que décrit la courbe de l’oubli d’Hermann Ebbinghaus : sans rappels réguliers, les connaissances s’effacent rapidement.
Cette situation est loin d’être propre à Lille. Tout enseignant, qu’il intervienne en droit, en lettres ou en sciences, connaît cette tension entre contenus riches et temps limité. La question devient alors universelle : comment outiller les étudiants pour qu’ils puissent transformer leur apprentissage en un processus actif et progressif, plutôt qu’en une course contre la montre ?
Pour répondre à ce défi, Jean-François Bodart a introduit Wooflash dans ses cours de deuxième et troisième années. Intégré directement à la plateforme Moodle de l’université, l’outil est proposé en complément des cours magistraux et des travaux pratiques.
Concrètement, Wooflash permet aux étudiants de travailler avec des flashcards et des QCM, de segmenter les révisions par chapitres, et même de générer automatiquement des questions grâce à l’intelligence artificielle. Mieux encore : les étudiants peuvent eux-mêmes créer et partager des questions, ce qui transforme la révision en activité collaborative.
L’un des grands atouts de l’outil est sa flexibilité. Les étudiants peuvent réviser où et quand ils le souhaitent :
Comme le résume un étudiant :
Wooflash m’aide vraiment à comprendre et à retenir le contenu du cours.
L’enseignant y voit également une opportunité de cibler certains points du cours, en proposant des séries de questions sur les notions les plus complexes. Résultat : Wooflash s’intègre naturellement à la pédagogie existante, sans surcharger ni les enseignants, ni les étudiants.
Qu’en est-il des résultats ?
En analysant les données fournies par le tableau de bord de Wooflash, Jean-François Bodart a pu observer plusieurs tendances. D’abord, une utilisation concentrée juste avant les examens, ce qui confirme la tendance à procrastiner. La plupart des étudiants se connectent entre 5 et 10 fois seulement dans le semestre, une participation répétée mais modérée.
Cependant, malgré ce contexte, un impact mesurable a été constaté :
On a quand même un peu 1,3 de différence entre ceux qui n’utilisent pas Wooflash et ceux qui l’utilisent.
Jean-François Bodart, professeur des universités en biologie cellulaire et du développement.
Autrement dit, les étudiants qui se servent de l’outil améliorent leurs résultats aux examens d’environ un point sur vingt. Ce chiffre peut sembler modeste, mais il est significatif lorsqu’on sait combien la marge entre un échec et une réussite peut être mince.
Au-delà de la note, Wooflash permet à l’enseignant de repérer les faiblesses récurrentes. Le tableau de bord met en évidence les notions mal comprises, ce qui lui permet d’ajuster son enseignement et de revenir sur les points critiques en cours.
Ainsi, la révision n’est plus seulement une activité individuelle et invisible : elle devient un levier pour adapter la pédagogie et répondre aux besoins réels des étudiants.
L’impact de Wooflash ne se limite pas à la mémorisation. L’outil favorise également une relation plus fluide entre étudiants et enseignants.
En effet, certains étudiants, notamment en troisième année, expliquent qu’ils osent plus facilement poser des questions après avoir utilisé Wooflash. L’outil devient une porte d’entrée vers l’échange : proposer des questions, demander une clarification, réagir à une carte.
Les étudiants peuvent proposer leurs propres questions, interagir, et même me signaler une erreur éventuelle. C’est une autre manière de dialoguer.
Jean-François Bodart, professeur des universités en biologie cellulaire et du développement.
Cette dynamique est précieuse dans des amphithéâtres parfois intimidants. En permettant un échange indirect et asynchrone, Wooflash renforce le sentiment de proximité et de soutien.
En somme, l’outil ne se contente pas de soutenir l’apprentissage : il humanise la pédagogie en créant des passerelles nouvelles entre enseignants et étudiants.
L’expérience de l’Université de Lille illustre bien comment un outil simple comme Wooflash peut avoir un impact concret sur la pédagogie et l’apprentissage. En biologie, il a permis aux étudiants de mieux retenir le vocabulaire, de cibler leurs faiblesses et d’oser davantage poser des questions.
S’il ne remplace pas les efforts personnels ni les approches traditionnelles, Wooflash enrichit les stratégies de révision et ouvre de nouvelles possibilités pour le dialogue enseignant-étudiant.
Auteur(e)
Clara Vanbellingen
Je suis copywriter chez Wooclap, où j’écris pour celles et ceux qui enseignent, forment et transmettent. Diplômée en communication des organisations à l’UCLouvain, je mets depuis plus de 3 ans ma plume au service de l’innovation pédagogique.
Thématique
Un condensé des nouveautés produits et des derniers contenus dans votre boite mail.