Une expérience enrichissante avec Wooflash

Émilie Colas est enseignante d’anglais à l’Université de Lorraine, mais son enseignement s’étend à plusieurs établissements prestigieux : la NHTSA (École Nationale Supérieure d’Agronomie et des Industries Alimentaires), Sciences Po Nancy, AgroParisTech à Nancy, et même l’Université de Cambridge. Son public principal ? Des étudiants ingénieurs, pour qui l’anglais n’est pas leur spécialité, mais qui doivent atteindre un niveau B2 pour valider leur diplôme.

Contexte et objectifs

Les étudiants viennent de parcours très variés, avec des niveaux d’anglais très différents. Certains ont besoin de remise à niveau dès la première année. « L’idée est de leur proposer un apprentissage structuré et accessible, tout en rendant les exercices motivants », explique Émilie Colas.

Pour cela, elle utilise Wooflash, un outil qui lui permet de créer des exercices variés et de suivre précisément la progression des étudiants. Son choix s’est imposé lors du confinement : face à la nécessité d’enseigner à distance et de fournir des évaluations, Wooflash est apparu comme simple, rapide et efficace, contrairement à d’autres outils qui ne correspondaient pas à sa manière de travailler.

Comment Wooflash est utilisé

Depuis le premier cours, les étudiants créent leur compte Wooflash et commencent par des exercices non notés. Ces activités couvrent notamment :

• La phonétique et la distinction des paires minimales
• Le vocabulaire et la grammaire
• Des tests en classe ou à distance

Les exercices peuvent être faits en classe ou à la maison, et les tests sont corrigés instantanément. L’enseignante peut :

• Suivre question par question où les étudiants rencontrent des difficultés
• Voir qui a participé et qui a vraiment travaillé
• Adapter les notes directement dans le fichier Excel généré par Wooflash
• Réutiliser et dupliquer les exercices pour d’autres cours

Les avantages pour les étudiants et l’enseignant

Les bénéfices sont nombreux :

• Motivation et engagement : les étudiants s’impliquent davantage, même ceux qui sont habituellement timides.
• Feedback immédiat : dès la fin d’un test, les étudiants peuvent voir leurs réponses et discuter des points à revoir.
• Flexibilité : les exercices sont accessibles autant de fois que nécessaire.
• Suivi à distance : idéal pour les étudiants en apprentissage ou en situation de phobie scolaire. Émilie Colas cite deux exemples concrets : Margot, en apprentissage à Bordeaux, et Mathilde, en distance toute l’année. Dans les deux cas, Wooflash permet un suivi individualisé et équitable.

Quelques limites

Les contraintes restent surtout techniques : batterie des appareils, connexion internet, et l’adaptation initiale à l’outil pour certains étudiants qui préfèrent le papier. Émilie Colas précise que la production écrite continue d’être faite sur papier pour des raisons pratiques et pédagogiques.

Conclusion

« Wooflash n’est pas seulement un outil pour faire passer des tests : c’est un véritable soutien pédagogique, qui permet de motiver les étudiants, de suivre leur progression et de personnaliser l’apprentissage », résume Émilie Colas. L’expérience montre que même après le retour en présentiel, l’outil conserve tout son intérêt, que ce soit pour la phonétique, le vocabulaire, la grammaire ou le suivi à distance.