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13.05.2025 • 3 minutes
Cocher une case, enregistrer une connexion, suivre une session en ligne... Dans bien des contextes (formation, enseignement, webinaire, classe virtuelle), la participation se mesure encore en présence. Physique ou numérique.
Mais être là, est-ce vraiment suffisant pour apprendre ?
Qu’on soit assis·e dans une salle ou connecté·e à distance, ce n’est pas la simple présence qui garantit l’apprentissage. C’est l’engagement : ce moment où l’on se connecte mentalement, où l’on mobilise son attention, sa réflexion, sa curiosité.
Dans cet article, on explore pourquoi la présence, bien que nécessaire, ne suffit pas. Et pourquoi mesurer, et cultiver, l’engagement est devenu essentiel pour créer des expériences d’apprentissage efficaces, quel que soit le format.
L’engagement ne se réduit pas à cliquer ou répondre à une question. Il ne naît pas d’un outil, mais des conditions dans lesquelles l’apprentissage prend du sens. Sans cette base, on risque de confondre interactivité et implication cognitive.
Dans ses travaux en neurosciences cognitives, Stanislas Dehaene identifie quatre piliers de l’apprentissage : attention, engagement actif, retour d’information et consolidation. L’engagement ne se contente pas d’être un pilier : il alimente les autres. Il favorise l’attention soutenue et renforce la consolidation, en ancrant les apprentissages dans un effort intentionnel.
L’engagement se manifeste à travers des actions comme poser une question, formuler une idée, débattre, collaborer ou réfléchir seul·e. Ce qui compte, c’est la qualité de l’effort mental fourni, pas sa visibilité.
La technologie ne crée pas cet engagement, mais elle peut en faciliter l’émergence, surtout dans les contextes à distance, hybrides ou avec de grands groupes. Elle permet de structurer des moments où chacun·e peut se connecter activement au contenu.
Contrairement à la présence, l’engagement n’est pas toujours visible. Il repose sur des signaux plus subtils :
Ces signaux sont difficiles à repérer à l’œil nu, surtout quand on se fie uniquement à la perception. Cela crée un biais de visibilité : les plus silencieux sont souvent oubliés.
C’est ici que les outils interactifs prennent tout leur sens. Wooclap, par exemple, permet de recueillir des données individuelles d’engagement, de manière équitable. Même les plus discrets peuvent participer activement, sans forcément prendre la parole.
Webinaire : "Engagement des apprenants : la clé pour assurer l’impact"
Mesurer l’engagement permet d’ajuster l’enseignement, non pas après coup, mais pendant l’apprentissage. Cela ouvre la voie à un pilotage plus fin et plus juste :
En temps réel, pour réagir à une baisse d’attention ou de participation.
Les données d’engagement peuvent nourrir un processus itératif : ce que l’on mesure éclaire ce que l’on améliore. C’est particulièrement utile dans des formats actifs comme les classes inversées ou l’apprentissage par les pairs, même dans des groupes nombreux. C’est justement ce qu’a démontré le physicien et enseignant Eric Mazur, à l’université de Harvard, en remplaçant les cours magistraux par des sessions centrées sur les interactions entre pairs. Son approche montre que l’engagement n’est pas lié au format ou à la taille d’un groupe, mais à la qualité de la structure pédagogique mise en place.
Par ailleurs, quand c’est possible, lorsque les formateur·rices savent où en sont les apprenants, il est possible de leur proposer un accompagnement ciblé. Et en retour, les apprenant·es prennent conscience de leur propre progression.
Les outils numériques ont élargi les moments et les formes d’engagement. Ils permettent :
Ce n’est pas la technologie en soi qui engage, mais sa capacité à servir un objectif pédagogique clair. Bien utilisée, elle favorise une continuité dans l’attention, la réflexion et la participation.
Passer d’un suivi de présence à une logique d’engagement suppose aussi de revisiter certaines habitudes. Ce n’est pas toujours confortable.
Enfin, une précision importante : les données d’engagement doivent servir l’apprentissage, pas la surveillance. Elles sont là pour éclairer les besoins, pas pour sanctionner. Bien utilisées, elles contribuent à une évaluation formative plus juste.
Parfois, la feuille d’émargement est incontournable. Qu’elle soit demandée pour des raisons administratives, réglementaires ou contractuelles.
Dans ce cas, autant en faire un moment d’attention partagée. Wooclap permet justement de transformer cette contrainte en opportunité.
Comment prendre les présences de manière engageante avec Wooclap
Être là, c’est un point de départ. Mais ce n’est pas une garantie.
Dans un monde où l’on apprend en ligne, en hybride, en séquence courte ou sur le long terme, l’engagement est la vraie clé de la mémorisation et de la transformation.
En s’intéressant à ce que font réellement les personnes formées, à ce qu’elles pensent, formulent, récupèrent, on passe d’une logique de présence à une logique d’impact.
Et ça, aucune feuille de présence ne peut le dire.
Auteur(e)
Arlène Botokro
Head of Learning Innovation @Wooclap. Ma mission ? Veiller à ce que nous concevions des outils d'apprentissage à fort impact, en les co-créant avec des éducateurs, des formateurs et des chercheurs. Mon objectif est de m'assurer que chaque solution que nous développons soit véritablement ancrée dans la pratique réelle, pour répondre aux besoins concrets des apprenants et des enseignants.
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