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Interview avec Jean-François Van de Poël, adjoint digital learning à l'Université de Lausanne
04.09.2025 • 3 minutes

Après 30 ans passés à travailler dans l’ingénierie pédagogique et le digital learning universitaire, je suis convaincu qu’un cours réussi repose toujours sur l’interaction. Un enseignement sans échanges réels entre enseignant·e et étudiant·e·s perd une grande part de sa richesse. Que l’on s’adresse à un petit groupe ou à un amphithéâtre de 800 personnes, il est essentiel de capter l’attention, de sonder les connaissances préalables, de susciter des votes, de stimuler la réflexion collective ou encore de vérifier la compréhension.
Wooclap rend tout cela possible en une seule solution, ce qui est remarquable. Mais ce qui me séduit particulièrement, c’est la manière dont l’outil évolue : en dialogue constant avec les enseignant·e·s et les institutions. Cette co-construction lui donne une pertinence rare dans notre écosystème éducatif.
Oui, et c’est un aspect que j’apprécie énormément. Je sais à quel point il est précieux de voir les besoins exprimés par les enseignant·e·s se traduire en fonctionnalités concrètes. Cela crée une véritable adhésion : quand un enseignant retrouve dans l’outil une idée qu’il a portée, il se sent écouté et reconnu.
Ce processus de co-création est d’autant plus riche qu’il relie les réalités du terrain universitaire avec l’innovation technologique. J’ai eu, par exemple, l’occasion d’échanger avec l’équipe sur les solutions liées à l’IA. Ces dialogues ont été extrêmement enrichissants, car ils permettent de penser l’outil non seulement comme un support technique, mais aussi comme un levier pédagogique aligné sur nos valeurs éducatives.
C’est une excellente nouvelle, car ces moyens supplémentaires permettront à Wooclap d’explorer de nouveaux défis, de diversifier ses solutions et de renforcer encore son accompagnement auprès des enseignant·e·s et des institutions.
Cela dit, je sais d’expérience qu’un changement d’échelle représente aussi un défi : il faudra continuer à préserver cette proximité avec le terrain, cette capacité d’écoute qui constitue l’ADN de Wooclap. L’enjeu est de croître sans perdre ce lien si précieux avec la pédagogie réelle et les réalités universitaires.
L’IA n’est ni une menace ni une opportunité en soi : elle sera ce que nous en ferons. Après plus de 30 ans passés dans les amphis et leurs couloirs, je peux affirmer que la technologie n’a de sens que lorsqu’elle est portée par une intention éducative claire. Ce n’est pas l’algorithme qui enseigne, c’est la pédagogie qui lui donne sa valeur.
Bien orientée, l’IA peut devenir un formidable vecteur d’humanisation de l’enseignement supérieur : elle peut aider à personnaliser les parcours, démocratiser l’accès au savoir et soutenir la qualité de l’enseignement. Mais si son développement est laissé aux seules logiques des géants technologiques, alors oui, il y a un risque de dérive.
La clé réside donc dans l’agentivité et la gouvernance : c’est aux institutions publiques et aux communautés éducatives de définir les usages et les valeurs qui guideront l’intégration de l’IA dans l’éducation.
Je recommande deux lectures essentielles :
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