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L’expérience Wooflash de l’IFSI du Chalonnais

Comment transformer un enseignement réputé difficile, source d’échec et d’anxiété, en une expérience d’apprentissage engageante et collaborative ?

C’est le défi auquel s’est attaqué Bruno Perricaudet, cadre de santé formateur à l’IFSI du Chalonnais, rattaché à l’Université Bourgogne Europe. Dans ses cours de pharmacologie, près de 40 % des étudiants échouaient, parfois de façon éliminatoire, notamment sur les calculs de doses. Dans un contexte où la sécurité des patients dépend directement de ces compétences, l’enjeu allait bien au-delà d’une simple note.

Pour relever ce défi, Bruno Perricaudet et son équipe ont choisi de miser sur Wooclap et Wooflash. Ces outils, pensés pour favoriser la réussite, l’entraide et la collaboration, ont permis de transformer non seulement les résultats des étudiants, mais aussi leur rapport à l’apprentissage.

1. Un contexte exigeant et des étudiants hétérogènes

Former des infirmiers et infirmières est une mission de grande responsabilité : au-delà des connaissances théoriques, les étudiants doivent acquérir des compétences pratiques et un raisonnement clinique solide. À l’IFSI du Chalonnais, les promotions accueillent environ 250 étudiants, allant de 17 à 52 ans, issus de parcours très différents :

  • lycéens venant directement du baccalauréat,
  • professionnels en reconversion,
  • étudiants réorientés après une première expérience universitaire.

Cette diversité constitue une richesse, mais aussi un défi pédagogique majeur. Les niveaux d’aisance numérique, de culture scientifique ou encore de méthode de travail varient énormément.

Dans ce contexte, l’enseignement de la pharmacologie et des calculs de doses s’est imposé comme un point de tension.

Nous avions environ 40 % d’échec en première et deuxième session…avec des évaluations parfois éliminatoires. Cela rendait la formation anxiogène pour nos étudiants.

Bruno Perricaudet, cadre de santé formateur à l’IFSI du Chalonnais.

Face à cette réalité, l’équipe a décidé de repenser entièrement la manière d’enseigner et d’accompagner les étudiants.

2. Wooflash en pharmacologie : transformer la difficulté en opportunité

C’est en pleine période Covid que l’IFSI a intégré Wooclap, avant d’étendre progressivement l’usage à Wooflash. Le choix s’est d’abord porté sur les unités les plus complexes : pharmacologie, biologie cellulaire et anatomie physiologique.

En pharmacologie, l’approche a été double :

  1. Consolider les bases théoriques grâce à des quiz de révision à la fin de chaque cours, sous forme de QCM, textes à trous, flashcards ou encore schémas à légender.
  2. Accompagner l’apprentissage des calculs de doses, en décomposant chaque compétence nécessaire : sélectionner les informations pertinentes, raisonner mathématiquement, puis réaliser le calcul.

L’intérêt de Wooflash est apparu immédiatement :

  • Les étudiants peuvent se tester en autonomie, à leur rythme.
  • Les formateurs disposent de données précieuses pour identifier les difficultés individuelles et adapter les TD.

L’exploitation des résultats nous permet d’identifier très rapidement les étudiants en difficulté, mais aussi les notions qui méritent d’être reprises en TD. Cela nous aide à piloter la formation de manière beaucoup plus fine.

Bruno Perricaudet, cadre de santé formateur à l’IFSI du Chalonnais.

Ainsi, l’outil ne se limite pas à un entraînement : il devient un levier de personnalisation et de réduction de l’anxiété, en donnant aux étudiants la possibilité de progresser étape par étape.

3. Collaboration et co-création : l’apprentissage entre pairs

Au-delà de la remédiation, Wooflash a ouvert la voie à de nouvelles dynamiques pédagogiques fondées sur la co-création et l’entraide entre pairs.

Dans les TD, les enseignants exploitent les résultats des quiz pour former des groupes de niveau :

  • certains travaillent la sélection des données,
  • d’autres le raisonnement mathématique,
  • d’autres encore la précision du calcul.

Les étudiants avancent ainsi en petits groupes ciblés, ce qui permet un accompagnement plus efficace. Parfois, les formateurs organisent même des binômes où un étudiant en difficulté travaille aux côtés d’un camarade plus avancé. Le partage de stratégies et d’explications devient alors un moteur d’apprentissage.

Cette logique s’étend aussi à la création des contenus : en biologie cellulaire par exemple, les étudiants proposent eux-mêmes des questions, validées par l’enseignant avant d’être intégrées au Wooflash collectif.

Les étudiants construisent leurs propres Wooflash et les partagent à la promotion. C’est la meilleure preuve que l’outil est utile et apprécié.

Bruno Perricaudet, cadre de santé formateur à l’IFSI du Chalonnais.

Ce mouvement favorise l’autonomie, la responsabilisation et un vrai sentiment de communauté d’apprentissage.

4. Des résultats tangibles et des perspectives prometteuses

Les impacts ne se sont pas fait attendre :

  • Avant Wooflash, près de 40 % des étudiants échouaient en pharmacologie, souvent à cause des calculs de doses.
  • Depuis l’intégration de Wooflash, le taux de réussite a bondi à près de 89 %.

À ces chiffres s’ajoutent d’autres bénéfices :

  • L’anxiété des étudiants a diminué grâce à un entraînement progressif et au feedback intégré.
  • L’engagement a explosé : les étudiants créent désormais leurs propres Wooflash et les partagent spontanément.

Au-delà des statistiques, l’outil a permis de mettre en place une pédagogie plus individualisée, plus collaborative, et surtout mieux alignée avec les compétences professionnelles attendues.

Quand la réussite devient collaborative

L’expérience menée à l’IFSI du Chalonnais illustre un changement de paradigme : l’apprentissage ne repose plus seulement sur la transmission d’un savoir magistral, mais sur la construction collective des connaissances, où chaque étudiant devient acteur.

En mobilisant Wooclap et Wooflash, Bruno Perricaudet et son équipe ont réussi à :

  • Réduire les taux d’échec,
  • Développer l’entraide et la collaboration,
  • Encourager la co-création de contenus pédagogiques.

Une approche qui prouve que la réussite en formation, qu’elle soit universitaire ou professionnelle, passe désormais par des outils interactifs et des pédagogies actives.

En savoir plus sur les statistiques Wooflash

Consultez notre article sur les statistiques Wooflash et les résultats des étudiants :

Auteur(e)

Clara Vanbellingen

Clara Vanbellingen

Je suis copywriter chez Wooclap, où j’écris pour celles et ceux qui enseignent, forment et transmettent. Diplômée en communication des organisations à l’UCLouvain, je mets depuis plus de 3 ans ma plume au service de l’innovation pédagogique.

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