Demo de Wooclap : boostez l’impact de vos programmes de formation
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11.08.2025 • 7 minutes
Trop d'outils, pas assez de certitudes. C'est le dilemme du formateur moderne. Comment s'assurer que la technologie choisie sert réellement la pédagogie, et non l'inverse ? Chaque nouvelle application promet une révolution, mais combien finissent par compliquer la tâche du formateur au lieu de la simplifier ? Face à cette abondance, le vrai défi n'est plus de trouver un outil, mais de choisir le bon. Pour y voir plus clair, nous nous sommes tournés vers une experte.
Cet article, rédigé par Charlotte Faure de Wooclap, s'appuie sur une interview exclusive avec Anne-Eva Lebourdais, fondatrice de l’agence de learning design Apprenance Digital et spécialiste en Digital Learning et Neuroéducation. Elle nous dévoile non pas une liste exhaustive, mais les trois piliers fondamentaux qui constituent la boîte à outils essentielle de tout formateur souhaitant créer un impact réel et durable.
Le premier outil, qui peut sembler basique mais reste crucial, est le support de présentation visuel. Qu'il s'agisse de PowerPoint, Google Slides ou de plateformes plus récentes comme Gamma, son rôle dépasse la simple transmission d'informations.
Anne-Eva Lebourdais insiste sur son importance en s'appuyant sur la neuroéducation:
Nous savons que le double encodage, c'est-à-dire le fait d'associer un propos oral à des éléments visuels (schémas, pictogrammes, images), est beaucoup plus puissant pour la mémorisation."
Un support visuel bien conçu ne sert pas à être lu par le formateur, mais à structurer la pensée de l'apprenant, à clarifier des concepts complexes et à ancrer les connaissances. C'est l'un des plus anciens outils pédagogiques, mais sa pertinence est aujourd'hui renforcée par les outils de formation numériques.
Une formation efficace ne peut se résumer à un long monologue. Pour qu'un savoir se transforme en compétence, l'apprenant doit être actif. C'est là qu'intervient le deuxième outil indispensable : la plateforme d'interaction.
"Une formation ne doit pas être une simple information descendante"
explique Anne-Eva. "Il faut très vite challenger les apprenants, tester leur compréhension et les mettre en situation de pratique pour enclencher ce que l'on appelle la récupération active en mémoire."
Des outils comme Wooclap permettent de briser ce que la neuroéducation appelle "l'illusion de maîtrise" : ce sentiment de bien comprendre lorsque l'expert parle, qui s'effondre au moment de passer à l'action. En intégrant des sondages, des quiz, des nuages de mots ou des questions ouvertes, le formateur peut :
Ces outils de formation collaboratifs sont essentiels pour rendre une formation interactive et s'assurer que les messages clés sont non seulement entendus, mais aussi intégrés.
Le troisième outil n'est pas une application, mais un document fondamental : le synopsis, ou déroulé pédagogique. "Une formation ne peut pas être une navigation à vue," avertit Anne-Eva Lebourdais. "Il faut avoir défini le point de départ, la ligne d'arrivée, et le chemin pour y parvenir."
Ce document stratégique, souvent créé sur des outils informatiques simples comme Excel, Google Sheet ou des plateformes de gestion de projet, est la garantie d'une expérience cohérente et réfléchie. Il permet au concepteur et au formateur de :
Omettre cette étape, c'est risquer de se perdre en chemin et de ne pas atteindre les objectifs de compétences visés. C'est la boussole qui guide l'ensemble des outils de formation digitaux que vous utiliserez.
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S'équiper des bons outils est une chose, bien les utiliser en est une autre. Voici quelques conseils d'experte pour éviter les pièges courants.
L'erreur la plus fréquente, selon Anne-Eva, est de "dispenser une formation qui n'est en fait qu'une information." L'engagement cognitif est la clé. Assurez-vous que chaque segment de votre formation invite à la réflexion, à la pratique ou à l'échange, plutôt qu'à une écoute passive.
"L'erreur concernant les outils digitaux est leur multiplication," prévient notre experte. La découverte d'un nouvel outil demande un effort mental à l'apprenant, une "charge cognitive" qui le détourne du contenu. Il vaut mieux maîtriser un ou deux outils de formation complémentaires (par exemple, un pour la présentation, un pour l'interaction) et s'y tenir tout au long de la session.
La générosité pousse souvent les formateurs à vouloir être exhaustifs. Pourtant, la mémoire humaine a une grande capacité... à oublier. Le conseil de l’ingénieure pédagogique est simple : "Il faut sélectionner les objectifs d’apprentissage et travailler les contenus qui en découlent sous différents angles." Répétez vos messages clés à plusieurs moments et de différentes manières pour garantir leur ancrage. Avant de vous lancer, prenez le temps de bien choisir un outil de formation qui sert réellement ces objectifs de répétition et d'engagement.
Il n'y a pas un seul "meilleur" outil, mais une combinaison gagnante. Selon notre experte Anne-Eva Lebourdais, le trio essentiel est : un support de présentation visuel pour la mémorisation, un outil d'engagement actif (comme Wooclap) pour la pratique, et un déroulé pédagogique pour la structure.
La neuroéducation nous aide à comprendre comment le cerveau apprend. Choisir des outils en accord avec ses principes, comme le double encodage (visuel + auditif) ou la nécessité de la pratique (pour contrer l'illusion de maîtrise), permet de créer des formations non seulement plus engageantes, mais surtout plus efficaces sur le long terme.
Moins, c'est souvent mieux. Pour éviter la "surcharge cognitive" chez vos apprenants, limitez-vous à un ou deux outils principaux que vous maîtrisez parfaitement. Par exemple, un outil pour le support de cours et un autre pour l'interaction.
Oui, les outils de formation IA émergent et peuvent être très utiles, notamment pour la création de contenu (comme les présentations avec Gamma) ou la génération d'idées de quiz (des outils comme Wooflash par exemple). Toutefois, ils doivent rester au service de la pédagogie et le formateur demeure le garant de la pertinence et de la véracité des contenus présentés.L'important est que l'outil facilite l'apprentissage, qu'il soit basé sur l'IA ou non.
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Auteur(e)
Charlotte Faure
Charlotte Faure est Marketing Manager chez Wooclap, spécialisée dans le développement international et les partenariats. Forte de plus de 8 ans d'expérience en marketing digital B2B, elle pilote des stratégies de croissance pour renforcer la présence des entreprises sur de nouveaux marchés.
Thématique
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