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26.08.2025 • 3 minutes

Cet article explore la démarche de co-construction qui guide Wooclap depuis dix ans : accompagner celles et ceux qui replacent la question au centre de leur enseignement.
Quand j’étais petite, je posais beaucoup de questions. Vraiment beaucoup. Du genre à fatiguer les adultes et à ne jamais me contenter d’un simple « parce que c’est comme ça ».
Avec le temps, j’ai appris à mieux choisir mes moments… mais le réflexe est resté. Aujourd’hui encore, je continue à poser des questions aux enseignants, formateurs et responsables pédagogiques avec qui je travaille. Pas par curiosité mal placée, mais pour comprendre comment ils et elles font vivre la question dans leurs cours.
C’est d’ailleurs le cœur de la démarche de co-construction qui guide Wooclap depuis dix ans : accompagner celles et ceux qui replacent la question au centre de leur enseignement. Pas celle qui piège ou qui sanctionne. Mais celle qui engage, qui fait réfléchir, qui rend actif.
Parce qu’enseigner, ce n’est pas simplement dérouler un contenu : c’est donner envie de se poser des questions. Et parfois, d’y répondre. Mais au bon rythme. Certaines questions font avancer, certaines réponses endorment. Tout l’art est dans le dosage.

Poser des questions n’a rien d’évident. Dans de nombreux contextes de formation, celles et ceux qui enseignent sont avant tout des spécialistes de leur domaine : chercheurs, professionnels de terrain, praticiens aguerris. Leur expertise est incontestable. Mais la pédagogie, elle, ne s’improvise pas. Or, sans repères ni formation, difficile de trouver les bons leviers pour transformer un savoir en apprentissage actif.
Et pourtant, une question bien posée, au bon moment, et de la bonne manière, peut tout changer. Elle peut éveiller l’attention, déclencher une discussion, relier des notions entre elles. Elle peut aussi aider à savoir où en est un groupe : ce qu’il a compris, ce qui reste flou, ce qui mérite d’être repris.
C’est ce que souligne le neuroscientifique Stanislas Dehaene : le cerveau apprend lorsqu’il est surpris. Une bonne question crée un décalage entre ce que l’on croit savoir et ce que l’on découvre, c’est un léger déséquilibre cognitif qui capte l’attention et déclenche l’apprentissage.
Comme le résumait le comité qui lui a décerné le prix Lewis Thomas en 2025 : “Pas de surprise, pas d’apprentissage.”
C’est sur cette conviction qu’est né Wooclap. Non pas pour digitaliser la formation « pour le plaisir du clic », mais pour offrir un cadre simple, intuitif, où chaque question compte et devient un levier d’apprentissage actif. En d’autres termes, proposer un outil qui guide, qui donne envie d’essayer, et qui respecte le bon sens pédagogique.
Depuis un an ou deux, une même inquiétude revient souvent dans mes échanges : “Les étudiants s’appuient de plus en plus sur l’IA, ils trichent parfois de mieux en mieux… mais apprennent-ils encore vraiment ?” L’IA s’installe en effet dans les usages, certes, mais rarement dans une vision éducative claire et structurée.
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Les débats sur l’IA appliquée à l’apprentissage soulignent une évidence : il faut former à la pensée critique, au discernement, à l’art de poser les bonnes questions. Autant pour enseigner que pour apprendre. L’IA peut reformuler, synthétiser, générer et c’est précieux. Mais encore faut-il que quelqu’un la questionne, que ce soit pour créer avec elle ou pour exploiter ce qu’elle produit.
C’est justement là que les écarts apparaissent. L’IA génère des contenus en un instant, mais rapidité ne rime pas toujours avec pertinence ni valeur pédagogique. Une activité produite automatiquement peut servir de point de départ, mais elle doit être ajustée, contextualisée, incarnée. Bref : questionnée. Puis utilisée pour questionner les apprenants… et, idéalement, les amener à questionner à leur tour.
C’est ce constat qui nous a poussés à prendre une autre voie chez Wooclap. Plutôt que d’automatiser tout le processus pédagogique, nous avons choisi de créer des agents ciblés, pensés pour des usages concrets, en collaboration avec le terrain. Ces agents sont des assistants pédagogiques IA qui accompagnent nos utilisateurs dans Wooclap pour favoriser un apprentissage plus efficace et/ou simplifier la prise en main :
Et ce n’est qu’un début : d’autres agents sont en préparation, que vous découvrirez très bientôt.

Ces outils ne cherchent pas à remplacer la pédagogie : Leur rôle est d’accompagner un travail déjà engagé : simplifier un geste, alléger une étape, faire gagner du temps… sans jamais court-circuiter la réflexion.
Depuis dix ans, Wooclap grandit aux côtés d’enseignants et de formateurs du monde entier. De l’Université de Duke à Carleton, de Cegos à Vinci Immobilier, un même constat revient : une bonne question change tout.
Et si l’IA accélère, si les pratiques évoluent, cette évidence reste :
Et ce n’est qu’un début : nous vous en parlerons bientôt plus en détail.
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Auteur(e)
Arlène Botokro
Head of Learning Innovation @Wooclap. Forte de 10 ans d’expérience en pédagogie et en apprentissage numérique – de Sciences Po au conseil international – je veille à ce que nos outils soient co-conçus avec les enseignants, ancrés dans la recherche et adaptés aux réalités du terrain.
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